Une impression 3D représente une technique de prototypage rapide permettant de reproduire un objet réel à partir d’un fichier de Conception Assistée par Ordinateur (CAO). Une imprimante 3D professionnelle reproduit des pièces réelles fonctionnelles ou non afin de valider une forme, un concept ou une résistance mécanique. L’objectif de ce principe est de répondre aux besoins d’un projet industriel. Il est possible de rendre une imprimante 3D professionnelle plus écologique.
Production maîtrisée de l’impression 3D
L’imprimante 3D est une technologie de plus en plus performante. Ce système permettant de produire des pièces s’effectue avec des appareils de plus en plus puissants et rapides. Ainsi le prototypage 3D est désormais capable de réaliser de petites séries afin de concurrencer dans certains points les productions industrielles traditionnelles. L’écologie et le développement durable font partie des préoccupations concernant la production et la consommation responsable. Ces valeurs sont de plus en plus ancrées dans la société. La maîtrise de l’impression 3D répond d’une certaine manière à cette problématique notamment avec une production plus maîtrisée. Vous êtes à la recherche d’une imprimante 3D professionnelle, logiciels 3D, matériaux 3D ou maintenance et formation dans ce domaine d’activité, faites confiance au service de 3dindustries.fr/.
Les industries qui souhaitent imprimer en 3D sont désormais capables de produire uniquement les objets dont elles ont besoin. De cette manière, il peut concurrencer le phénomène de production de masse observée dans la production soustractive. En plus du fait de produire en quantité suffisante, ce type d’impression garantit une personnalisation totale des articles reproduits au cas par cas sans avoir à utiliser différents outillages. À la différence de la fabrication soustractive, la reproduction en 3 dimensions utilise la matière première uniquement là où la production en a besoin. Avec cette pratique, l’imprimante 3D permet d’effectuer plusieurs économies de matières premières et le souci de recyclage des déchets de production ne représente plus de problème.
Produire des pièces uniques grâce au prototypage 3D apporte également plusieurs possibilités. Le remplacement de pièces détachées introuvables dans le commerce se fait désormais plus facilement. En effet, l’imprimante 3D professionnelle permet d’éviter la création de déchets supplémentaires en jetant une machine en état de fonctionnement juste parce qu’une pièce endommagée n’est plus disponible sur le marché.
Astuces pour imprimer de manière plus écologique
Pour imprimer de manière plus écologique, on peut recourir à différentes méthodes d’impression capable de respecter plus efficacement l’environnement lors de différents projets. Il s’agit notamment des technologies d’impression filaire. Actuellement plusieurs sociétés proposent des filaments composés de plastique recyclé. Les sociétés qui possèdent une extrudeuse peuvent se lancer dans la production de leur propre fils en utilisant des déchets plastiques. Les entreprises spécialisées dans le prototypage 3D sont nombreuses à s’engager dans le recyclage de tous les produits dangereux qui entrent dans le processus de production des objets. Après utilisation, le propanol peut ainsi être récupéré puis recyclé par des sociétés spécialisées afin d’éviter les déchets dans la nature. Si vous souhaitez vous informer sur les modèles d’imprimantes 3D ou faire l’acquisition d’une imprimante 3D professionnelle, voir ici.
L’impression 3D est-elle réellement écologique ?
Bien que l’impression 3D semble être l’alternative idéale pour entreprendre une production industrielle moins écologique, il faut savoir que certaines technologies d’impression 3D telles que le frittage de poudre produisent plusieurs déchets. En effet, la poudre nécessaire pour dupliquer les objets qui n’est pas solidifiée au moment de la première impression en 3D n’est pas réutilisable intégralement pour les prochaines productions. En plus, le nettoyage des pièces nécessite l’utilisation de produits chimiques tels que le propanol. Cette substance qui est souvent utilisée dans la production par stéréolithographie doit être recyclée puisqu’elle est dangereuse pour l’environnement.
Les matériaux utilisés pour la fabrication d’une imprimante 3D expérimentée sont composés généralement de plastiques dérivés du pétrole. Les matériaux d’impression peuvent également être anti-écologiques puisqu’ils sont à base de produits naturels constitués de produits riches en fibres naturelles. Pour toutes ces raisons, le processus d’impression 3D ne peut pas être qualifié de processus 100 % écologique. Toutefois, ce système peut servir d’alternative écologique à la production de masse.
Quelques initiatives mêlant impression 3D et protection de l’environnement
Il existe plusieurs initiatives permettant d’utiliser l’impression 3D comme fer de lance de l’écologie. Cette démarche écologique intervient pour la fabrication d’objets plus respectueux de l’environnement, transformer des déchets inexploités en produits utiles au quotidien, communiquer de manière innovante sur des sujets graves ou protéger l’environnement. Dans un souci de préserver l’environnement, une start-up américaine s’est spécialisée dans le développement de filaments conçus à partir de marques de café ou de bière. Les déchets provenant des différents processus de fabrication sont ainsi mélangés à des granules de plastique PLA dans le but d’obtenir des filaments qui seront enroulés sur une bobine 100 % recyclées.
Une célèbre marque de chaussures de sport utilise l’impression 3D pour développer des semelles personnalisées à partir de technologies SLS. La matière plastique servant à concevoir les semelles à partir d’une imprimante 3D est obtenue avec des déchets plastiques provenant de la mer. Une start-up américaine élabore également un nouveau matériau d’impression issue intégralement de recyclage de sachets de chips. Ce projet est prévu pour une version polypropylène ou polyéthylène. Les amateurs du do it yourself (DIY) peuvent se procurer des extrudeuses en plastique. Ces appareils permettent de créer des filaments d’impression. Ces dispositifs recyclent les déchets plastiques en les broyant puis en les faisant fondre afin d’obtenir les filaments nécessaires aux impressions 3D.
Investir dans ce type de machine permet de protéger l’environnement et faire des économies. La coquille d’huître est un matériau utilisé dans plusieurs domaines comme la peinture pour le marquage au sol, l’agroalimentaire, la parapharmacie ou le cosmétique. Les huîtres servent également pour développer un filament pour imprimante 3D. L’avantage avec les filaments biodégradables conçus à partir d’huîtres est que le matériau qui peut intégrer jusqu’à 20 % de poudre d’huîtres donne une seconde vie aux coquilles de mollusques. Ce matériau biodégradable bénéficie d’une teinte naturelle ainsi que des propriétés mécaniques idéales à l’utilisation d’un prototypage rapide.